Rencontre[PV Akiko et Samael]

Akiko arriva à l’avance en cours. Elle aimait toujours avoir un peu de sûreté dans ses horaires, si jamais un professeur arrivait à l’avance en cours, lui aussi, et décide de commencer les cours plus tôt.
Elle avait oublié Hitsaki, ne sachant pas vraiment pourquoi, mais elle s’était réveillée en ne l’aimant plus. Il n’était pas bien méchant, mais elle ne le considérait que comme un ami. Dommage. Elle serait amoureuse un autre jour.

Akiko s’installa au milieu dans les bancs, pas devant pour ne pas à devoir toujours être interrogée, mais pas derrière à être tout le temps réprimandée par le professeur. Juste au milieu, où il le faut. Chaque élève arriva en groupe ou seul, et s’installa devant ou derrière, et le professeur arriva, en chantonnant une chansonnette : il était de très bonne humeur. Il cria un joyeux « bonjour les enfants » et plusieurs grincèrent des dents. Ils n’étaient plus des enfants, bon sang ! Mais Akiko se contenta de sourire, et ne fit pas attention à la place à côté d’elle non prise. Elle n’avait aucun ami, à part Hitsaki. Et elle voulait en avoir plusieurs, et, pourquoi pas, un amoureux. Mais pas Hitsaki. Elle ne l’aimait déjà plus. Tant pis.

Le cours commença donc dans la bonne humeur, mais après dix minutes, la porte s’ouvrit en grand laissant place à un jeune homme séduisant. Il bredouilla une excuse, mais la bonne humeur du professeur était trop heureux pour l’envoyer en retenue. Qu’avait-il de si chouette dans sa vie pour être à ce point heureux ?
Il y avait trois places de libre. Une à l’avant avec un garçon à grosses lunettes, une derrière à côté d’une fille super jolie et « people » et une à côté de Akiko Hana.

Ils levèrent tous trois en même temps les yeux vers le jeune homme. Qu’allait-il choisir comme place ?

Ce matin là Samael se leva comme à son habitude très tôt. Il pris directement son petit déjeuner, un bon steak saignant à 6h du matin, ça le mettait toujours de bonne humeur. Après son petit déjeuner copieux il pris une bonne douche froide, finissant de le réveiller complètement. En sortant de la douche il pris quelque vêtement dans son armoire. Un jean bleu plutôt foncé avec un t-shirt a manche courte bleu turquoise qu’il recouvrir de sa veste noire qu’il gardait toujours grande ouverte. Il m’était donc même pas encore 7h lorsqu’il se dirigea vers le parc encore noir et vide à cette heure matinale. L’air du petit matin avait une senteur très particulière que seul les Vampires et les Loups-Garous pouvaient sentir, mais très peu prenaient le temps de se lever tôt pour en profiter. Il fit tout le tour du parc, il savait que l’heure du début des cours était proche mais, pourquoi perdre une si belle matinée en restant enfermé dans une vielle salle de classe ? Il resta donc dehors jusqu'à ce qu’un professeur ne lui dise de se rendre immédiatement en cour. Il n’était pas franchement ravi de devoir faire ce qu’il lui avait dit c’est pour ça qu’il décida de prendre tout son temps pour se rendre en cour. Il n’était même pas encore arriver dans le bâtiment où se déroulaient les cours lorsque la cloche annonçant le début des cours sonna. A vrai dire il ne se rappelait même plus par quelle matière il commençait. Il regarda rapidement son emploie su temps avant de traverser tout le couloir. Il frappa brièvement à la porte avant d’entré, le professeur lui adressa un grand sourire, en voilà un qui était d’excellente humeur, tant mieux pour lui var au moins il n’aurait pas de réprimande. Il murmura quelques paroles incompréhensibles qu’il n’avait en vérité pas le moindre sens. Il observa rapidement les places libres. Il y en avais trois. La première près de la fenêtre, la place idéale lorsqu’on a la l’intention d’écouter le cour. Malheureusement la place était trop en avant et son voisin n’était pas des plus adorable. Un garçon joufflu avec de grosses lunettes qui pour son odorat très développé sentait beaucoup trop mauvais. La seconde place inoccupée était celle à l’extrême droite près du mur, mais la façon dont le regarder voulait déjà dire : « Tu es dans ma ligne de mire et je te lâcherai plus les baskets » Inutile de se trimbaler ça sur le dos le reste de la journée. Il regarda donc en direction de la troisième place. Elle était juste au milieu de la classe et la jeune fille qui serait très certainement sa nouvelle voisine ne cessé de le regarder, après un rapide coup d’œil il vit que tout les élèves le fixer, mais la jeune fille seule au milieu de la classe lui portait un regard très diffèrent de celui des autres. Il n’avait aucune idée de ce que ce regard signifier mais il préférait affronter ce regard qui demeurait une énigme pour lui, que le garçon joufflu ou la petite blonde qui ne le lâcherai plus une minutes.

Il ne lui avait fallu que quelques secondes pour faire le tour de la situation et c’est donc presque immédiatement qu’il se dirigea d’une démarche presque féline vers la place libre du milieu de la classe. Il entendit quelques murmures à son passage mais il n’en avait que faire, ses yeux d’un bleu extraordinaire rester fixer sur sa chaise et sa nouvelle voisine qui fixer maintenant ses mains. Avec un petit sourire il tira sa chaise pour s’installer. Le prof fit comme si Samael n’était pas arriver avec dix minutes de retard et repris son cour. Lorsqu’il fut certain que le professeur étonnement joyeux ne pourrai pas l’entendre il chuchota à sa voisine.

-J’espère que ma présence ne te dérange pas ?

Il ne savais même pas pourquoi il lui demander une chose pareil. Il se dit que c’était surtout un prétexte pour ne pas à avoir à supporter ce cours durant les quarante minutes qu’il lui rester à passer ici. Puisqu’il était là autant parler un peu pour ne pas perdre complètement sa journée.

- Impolis que je suis j’ai oublié de me présenter, je m’appelle Samael.

-J’espère que ma présence ne te dérange pas ?

Akiko regarda le jeune homme un instant. S’il le dérangeait ? Absolument pas. Ca présence la ravissait, justement. Elle était heureuse qu’il l’ait choisie elle et pas la blondasse derrière, qui lui envoyait des remarques désobligeantes.
Peut-être qu’il serait un nouvel ami. Oh, elle l’espérait. Il avait l’air gentil, et en lui parlant, il lui avait sauvé la vie. Akiko écoutait en cours que lorsqu’elle en avait envie. Et ce matin-là, elle s’était réveillée en ne voulant ab-so-lu-ment pas aller en classe. Mais elle y était contraint, donc elle était allée en cours en traînant des pieds. Sans amis.

Le jeune homme ne lui laissa pas le temps de répondre à sa question que déjà il recommençait à parler :

-Impoli que je suis, j’ai oublié de me présenter : je m’appelle Samael.

Akiko le regarda en souriant. C’est vrai qu’il avait oublié de se présenter, mais ce n’était pas pour ça qu’elle le trouverait impoli. La blondasse derrière était impolie, avec toutes les injures qu’elle pouvait lui lancer ; tout ça parce que Samael l’avait choisi ELLE et elle. Fallait-il être aussi méchante pour cela ?
Akiko répondit au garçon :

-Je m’appelle Akiko Hana, et ta présence ne me dérange pas le moindre du monde…

Ensuite, le professeur les regarda d’un air sévère qui voulait dire « taisez-vous un peu ! » et repartit dans son thème du jour, ne remarquant pas l’inattention de beaucoup d’élèves.
Akiko, ne voulant pas être dans la liste rouge pour les premiers jours de sa présence dans cette école, prit une feuille de papier qu’elle plia en quatre et inscrivit dessus :

-Tu es un ancien élève, toi ? Tu ne peux pas me faire visiter l’école, je ne m’y retrouve pas bien…

Elle donna discrètement le bout de papier, et pendant que Samael lisait, elle l’observa avec attention. Il était super beau. La beauté n’est pas un facteur intéressant, c’est toujours l’intérieur qui compte, mais il était vraiment beau. Et ils avaient de magnifiques yeux bleus. De quel espèce était-il exactement ? Elle le lui demanderait quand il repasserait le papier.
Akiko le vit prendre un stylo, et répondre avec une belle écriture à sa question. Il semblait sourire tout le temps, car depuis qu’il était rentré en classe, il n’avait pas arrêté de sourire. Pourquoi ?

Même si elle ne le connaissait pas, elle se promit de lui témoigner toute sa confiance, son respect et de se montrer sympa avec lui. Si et seulement s’il se trouvait être un jeune homme respectable.

-Je m’appelle Akiko Hana, et ta présence ne me dérange pas le moindre du monde…

Le professeur sembla les avoir entendu car il se retourna en leur adressant un regard les sommant de se taire, ce que beaucoup des autres élèves firent. Sa présence à ses côtés ne la dérangée pas, mais en serait-il ainsi si elle connaissait sa véritable personnalité ? Si tout les élèves de cette classe savait que lui, Samael Kilan était un loup-garou, comment se comporteraient-ils ? Il y avait fort à parier qu’aucuns d’eux n’aurait le même comportement. Beaucoup auraient déjà quitter la salle prétextant une excuse bidon. La petite blonde qui depuis son arriver faisait tout pour qu’il la remarque se faisait très certainement beaucoup plus discrète. Il esquissa un sourire en pensant à la réaction des élèves si il se levait pour leur dévoiler sa véritable nature, la nature du tueur, sa nature sauvage et cruelle. Samael imagina la panique générale qui gagnerais cette salle de classe.
Il reposa son regard sur sa voisine, elle était en train d’écrire sur une feuille de papier, probablement pour éviter de faire repérer par le professeur qui ne raterait pas l’occasion de les envoyer en retenue. Elle plia le morceau de papier en quatre avant de le lui tendre.

« -Tu es un ancien élève, toi ? Tu ne peux pas me faire visiter l’école, je ne m’y retrouve pas bien… »

De nouveau un sourire fendit son visage. Il laissait apparaître un côté gentil, très poli et parfois même un peu charmeur, ce qui lassait penser à beaucoup de gens qu’il était le beau mec ordinaire de la Majutsu School mais la réalité était un peu loin de cette apparence. Samael était certes très polis depuis sa plus tendre enfance et très beau il fallait bien l’avouer mais c’était avant tout quelqu’un qui n’aimer pas beaucoup se faire des amis, car son premier et seul véritable ami était celui qui l’avais transformé en loup-garou. D’aussi loin qu’il sen rappelle il n’avais jamais eu d’autre ami que le loup-garou qui avais fini par le transformer une nuit.
Il prit néanmoins son stylo et commença à écrire juste au-dessous de la question d’Akiko.

« -Tout comme toi je suis un nouvel élève et je ne connaît que très peu de chose ici, mais on pourra toujours découvrir l’école ensemble si cela t’intéresse. »

Samael avait toujours procédé ainsi, être ami avec quelqu’un mais généralement ça rester surtout des connaissances, il n’osait plus vraiment avoir un ami de qui il était proche de peur que celui-ci finisse par le rejeter parce qu’il était un loup-garou. D’un côté c’était mieux comme ça pour tout le monde, enfant il n’avais pas écouté ses parents lorsqu’ils lui avaient dit de ne pas rester ami avec un loup-garou, mais lui jeune et insouciant, il ne leur avait pas obéi et durant près d’un an il continua à voir son ami en cachette jusqu’au jour ou celui-ci fut pris d’une grande colère incontrôlable et le transforme. Aujourd’hui il ne lui en voulait plus, maintenant qui lui même était un loup-garou il savait ce que c’était d’avoir enfin un ami, et lui aussi ne se pardonnerait jamais de transformer à son tour son ami.
Il observa son écriture fine et penchée avant de replier le bout de papier et de le passer le plus discrètement possible à sa voisine, Akiko. Lorsqu’elle ouvrit le papier pour lire sa réponse il en profita pour se retourner et lancer à regard noir à la blonde assise dans le fond de la classe. Lui et son ouï surdéveloppée pouvait entendre tout ce qu’elle raconter à son amie de droite, à vrai dire il n’aimé pas vraiment être le centre des conversation, surtout quand les gens pensaient être à l’abris de son ouï. Il pu lire de la peur sur le visage de la blonde et son amie, avec un sourire il reporta son attention devant lui, enfin il pourrait réfléchir sans avoir à entendre ses deux filles.

Akiko prit le papier en mains, qui était à nouveau plié en quatre. Elle le déplia avec douceur, et sourit devant l’écriture fine joliment tracée. Elle lut :

« -Tout comme toi je suis un nouvel élève et je ne connais que très peu de chose ici, mais on pourra toujours découvrir l’école ensemble si cela t’intéresse. »

Akiko resta un moment surprise. Il paraissait si grand ! Il l’était d’ailleurs. Combien mesurait-il ? Un mètre quatre-vingt ? Plus ?
Ah, peu importe après tout. Il paraissait grand, mais de tout évidence, ne l’était pas. Ou alors, il venait d’entrer dans une année au-dessus d’elle ? Mais non. Impossible. Ils ne seraient pas dans la même classe. A moins qu’elle ne se soit trompée de classe ?
Alors qu’elle reprenait son calme, Akiko jeta un œil en arrière, car elle venait de remarquer le brusque silence derrière elle. Les filles n’avaient donc plus rien à se dire ? A lui lancer de mauvais ?
Akiko remarqua de la frayeur sur leur visage, et haussa un sourcil, ne comprenant pas bien ce qui s’était passé. Elle haussa les épaules, et revint au bout de papier.
Elle répondit :

« -C’est d’accord ! Découvrons ensemble cette grande école ! Je suis déjà allée sur le toit, sinon je n’ai pas été plus loin… »

Akiko lui tendit le papier discrètement, mais quelque-chose clochait…Samael paraissait nerveux. D’un coup. Pourquoi ? Qu’avait-il ? Il n’arrêtait pas de bouger sur sa chaise, ne tenant pas en place. Akiko s’inquiéta. Qu’est-ce qu’il avait ?
Elle déposa sa main sur son épaule et demanda doucement :

-Est-ce que ça va ? Tu veux aller à l’infirmerie ? Ou alors, tu as peur pour une interro ? Sam ? Sam, répond !

Il devenait de plus en plus bizarre. Il ne répondit pas tout de suite. Il était vraiment étrange...
Mais qu’avait-il, enfin ?

Samael était bien content d’être débarrassé des murmures provenant de dernière. Il avait sourit en voyant sa voisin, Akiko, se retourner visiblement surprise par l’étonnant calme dont faisait à présent preuve les filles derrière eux. Elle reporta vite son attention sur son bout de papier. Heureusement elle n’avais pas fait de lien entre le brusque silence et son mystérieux voisin. Le professeur lui continué gaiement à faire son court sans se doutais que plus aucun élèves ne l’écoutaient. Samael se rendit soudain compte que quelque chose de très important . Comment avait-il pu l’oublier ? Il m’en savait rien, pourtant il avait toujours bien pris garde à se pas se faire remarquer ce jour-là. Pourtant il s’était déjà remarqué en arrivant en retard, puis il avait engager la conversation avec Akiko et il venait juste d’effrayer ses voisines de derrière. Niveau discrétion il avait déjà fait beaucoup mieux !
* J’aurai mieux fait de rester dehors au lieux de venir ici *, pensa t-il. Samael senti de la sueur couler le long de la nuque, il lui fallait quitter l’école sans plus tarder. Mais comment sortir sans se faire encore un peu plus remarquer ? Il fut sorti de ses pensés par la voix d’Akiko, celle-ci semblait terrifiée, si bien que Samael en vint même à se demander si ne s’était pas jeté sur quelqu’un durant sa réflexion. Il regarda autour de lui, pas de sang mais tout les regards étaient tournés vers lui. Il n’y avais pas à dire côté discrétion il y avait mieux !

-Est-ce que ça va ? Tu veux aller à l’infirmerie ? Ou alors, tu as peur pour une interro ? Sam ? Sam, répond !

L’infirmerie, il n’y avait été qu’une seule fois et ce n’était sûrement pas là qu’il devais se rendre…En regardant autour de lui il ne vit que des visages inquiets, même leur professeur ne savait pas vraiment très bien comment réagir, devait-il continuer son cour comme si de rien n’était ? Ou bien continuer à se dandiner sur son estrade parce qu’il ne savait pas quoi faire ? Samael décida d’abrégé la torture intellectuel du professeur. Il attrapa son sac, se leva et traversa sa salle sans un regard pour qui que se soit. Le professeur ne l’empêcha pas le moins du monde de quitter la salle en pleins milieu du cour. Les couloirs étaient très frais et surtout désert. Encore fallait-il qu’il atteigne le parc sans se faire surprendre par un autre professeur, ce qui n’était pas encore gagné. Il parcoura les longs couloirs, qui heureusement restèrent désert, de sa démarche rapide ou souple jusqu'à la sortie. Dehors le temps s’était obscurci, et il pouvait deviner qu’il n’allait plus tarder à beaucoup pleuvoir. Il s’arrêta, comment sortir à présent ?

[désolé je sais que c'est court mais bon^^]

Samael ne répondit rien. Il ne la regarda même pas. Il semblait tellement inquiet ! Qu’avait-il ? D’un coup, il sortit de la classe, sans rien demander au prof, qui, de toute façon, commençait à avoir peur du comportement étrange de Samael.
Akiko regarda s’éloigner Samael, et se demandant vraiment ce qui n’allait pas, leva la main. Le professeur observa Akiko, et demanda :

-Qui a-t-il, jeune fille ?

-Pourrais-je aller voir Samael, s’il vous plait ?

Il sembla réfléchir. Akiko pria intérieurement pour qu’il dise oui, et s’est quasiment si elle ne se levait pas sans attendre la réponse du professeur. Mais il lui répondit :

-Oui, mais ne soit pas trop longue, s’il te plait. J’en étais où ?

Akiko se leva d’un bond, rangea rapidement ses affaires dans son sac puis partit en courant presque à la recherche du jeune homme. Elle regardait à droite, à gauche, et ne remarquant pas la personne aux aguets, fonça dedans. Elle se mit les mains devant la bouche pour ne pas crier, et la personne sursauta. Akiko la regarda droit dans les yeux, mine sévère :

-Sam ! Mais qu’est-ce qu’il t’a pris ?! Pourquoi es-tu parti comme ça ? Et où tu comptes aller ? Est-ce que ça va ? Répond !

Samael plaça son index sur sa bouche, signe qu’elle devait se taire. C’était vrai, un professeur de mauvaise humeur pouvait passer par là et décider de les coller. Elle devait se montrer discrète. Il lui indiqua ensuite la direction du parc, lui faisant comprendre qu’il voulait se rendre là-bas. Akiko hocha la tête. Très bien. Ils iraient au parc. Traverser deux couloirs, sans se faire repérer, et ils y étaient. Mais la jeune fille se promit qu’il n’échapperait pas à ses questions. Elle ne comprenait pas son comportement, et sa curiosité étant gravement piquée, elle le harcèlerait jour et nuit s’il le fallait, pour qu’il lui explique tout. C’était une question de vie ou de mort…ou pas.

Derrière lui il senti la présence d’Akiko bien avant de l’entendre, pourtant il resta là où il était. Tout en lui crié lui conseillé de fuir mais ce n’était vraiment pas dans son habitude de fuir ses problèmes quels qu’ils soient. Akiko fonçais droit sur lui, mais le courage de se déplacer lui manqué cruellement alors il attendit simplement. Le choc eu vite lieu, surprenant la pauvre jeune fille qui du mettre sa main sur sa bouche pour ne pas indiquer leur position à toute l’école.

-Sam ! Mais qu’est-ce qu’il t’a pris ?! Pourquoi es-tu parti comme ça ? Et où tu comptes aller ? Est-ce que ça va ? Répond !

Il posa son index sur ses lèvres pour la faire taire, ce qui fut assez vite fait par Akiko. Samael se demandait si elle posait toujours autant de questions, mais en y réfléchissant bien il fallait avouer que son comportement était plutôt louche ,et même plus encore…En tout cas il n’allait sûrement pas attendre que quelqu’un passe pas là pour prendre le temps de répondre aux questions qu’il avait d’ailleurs, déjà oubliées. Non quoi qu’il en sois il devait sortir, il finirai bien par dissuader sa camarade de ne pas le suivre à l’extérieur de l’école. Il lui attrapa la main et l’entraîna à sa suite dans les couloirs.
Dehors il s’était mis à pleuvoir, à peine furent-ils sortis que la pluie froide s’abbatit sur leurs visages. Samael avait toujours aimé la pluie, il se sentait tellement bien grâce à celle-ci, il ne savait pas vraiment comment l’expliquer mais la pluie avait le don de l’apaisait et c’est ce qu’elle fit presque immédiatement. Calmé il allait pouvoir répondre aux questions qui lui avaient été posées. Ne se souvenant plus vraiment des questions il décida d’improviser un peu. Dos à Akiko il débuta.

-En fait je ne suis pas un simple humain, je suis un…Arriverait-il à lui dire la vérité ? Car c’est le genre de discussion qu’il est facile de tenir durant des heures devant son miroir tout en restant sûr de sois et confiant en la personne à qui vous révélait ce secret. Mais une fois qu’on vous donne la possibilité de faire cette discussion avec une véritable personne soudain on est plus sûr de nous, de notre décision à tout avouer, on ne sais plus vraiment s’il faut aller jusqu’au bout ou bien rebrousser chemin…Samael inspira un bon coup avant de terminer sa phrase.

–Je suis un…un Loup-Garou, voilà c’est dit. Contrairement à tout ce qu’il avait imaginer, car il avait souvent imaginer cette scène où il devrait avouer son espèce à quelqu’un d’autre, il n’éprouva pas de peur, de regret mais au contraire il était très fier de ce qu’il était ! Oui il était un Loup-Garou, et aujourd’hui il était fier, fier de lui et de ses semblables. Il enchaina avant qu’Akiko n’ai pu ouvrir la bouche.

-Ce soir c’est la pleine lune et il me faut donc quitter l’enceinte de cette école. Je te l’ai dit je suis aussi nouveau que toi et je n’ai donc aucune idée de ce que je suis censé faire dans ce genre de situation. Tu comprends je ne sais pas si il y a un lieu spécial dans l’école pour moi, ou si je doit quitter l’école avec une autorisation ou encore faire comme je m’apprête à le faire et sortir en douce.

Le jeune loup se retourna enfin pour face de nouveau à Akiko et ainsi connaître sa réaction sur ce qu'elle venait d'apprendre.

Samael déposa son index sur sa bouche, faisant taire Akiko immédiatement. Elle le regarda avec des yeux ronds, remplis de curiosités. Le jeune homme regarda s’il n’y avait personne dans les couloirs, puis lui prit la main avant qu’elle ne puisse dire quoique se soit d’autres. Ils arrivèrent dehors, Samael tournant le dos à la jeune fille.
Il semblait un peu troublé, comme pas très sur de ce qu’il allait lui dire. Mais Akiko était tellement impatiente qu’elle gigotait en tous sens, attendant que le jeune homme lui parle.
Et, c’est ce qu’il fit, enfin :

-En fait je ne suis pas un simple humain, je suis un…

Akiko, derrière son dos, hocha vivement la tête, pour l’engager à poursuivre dans sa lancée. Il était un ? Un quoi ? Un homme-biscuit ? AH, on ne savait jamais. Elle était tellement excitée qu’elle pensait n’importe quoi. Et, il combla sa curiosité, en achevant :

–Je suis un…un Loup-Garou, voilà c’est dit.

Un…loup…garou ? Il était un loup-garou ?
D’abord, a peur et la surprise. Un loup-garou. Elle était devenue amie avec un loup-garou, être mi-homme mi-loup, mangeant de la chair fraîche. Un loup-garou. Elle n’en revenait pas.
Ensuite, la curiosité. Non, s’il mangeait véritablement les hommes et les femmes, il ne serait jamais venu ici. A part si, justement, il voulait tous les manger. Mais Akiko en doutait fort. Et puis, comment était son comportement, en loup ? Etait-il différent ?
Enfin, la joie. Elle s’était faite amie avec un loup-garou ! Elle allait pouvoir s’intéresser à cette espèce, et lui poser d’innombrables questions. Assouvir sa curiosité.

La jeune fille eut alors une pensée bizarre. Plutôt, une action bizarre. Elle cherchait en Samael des caractéristiques de loup garou. Elle se mit à regarder…Ses fesses. Oui, c’est cela. Non pas que les fesses en elle-même l’intéressaient, mais c’était pour voir s’il avait une queue.
Heureusement, il ne s’aperçut de rien. Ne voyant aucune trace de petite queue fouettant l’air de droite à gauche, elle s’attarda à ses oreilles. Akiko s’approcha d’un pas pour mieux les regarder, mais ne vit absolument rien de similaire à un loup. Même pas un petit poil en plus sur une oreille.
Peut-être ses yeux ?
La guérisseuse allait lui demander de se tourner, mais avant qu’elle n’ait pu dire quoi que se soit, Samael la devançait déjà :

-Ce soir c’est la pleine lune et il me faut donc quitter l’enceinte de cette école. Je te l’ai dit je suis aussi nouveau que toi et je n’ai donc aucune idée de ce que je suis censé faire dans ce genre de situation. Tu comprends je ne sais pas si il y a un lieu spécial dans l’école pour moi, ou si je doit quitter l’école avec une autorisation ou encore faire comme je m’apprête à le faire et sortir en douce.

Il se retourna enfin. La première des réactions d’Akiko fut de lui sourire. Bon, la situation n’était peut-être pas vraiment adaptée, mais elle lui sourit. Puis, elle entrouvrit la bouche, et parla doucement :

-Ca me flatte que tu m’aies dit ça. Ca doit être dur de l’avouer, surtout que beaucoup de personnes ont horreur des loups-garous. Maintenant, je ne sais pas t’aider. Je ne sais vraiment pas ce que tu dois faire. Est-ce que tu as mis le personnel au courant de ta race ? Si oui, préviens-les simplement. Autrement, pars de l’école pour cette nuit. Si on demande où tu es, je dirais que…

Akiko chercha quoi dire. Oui, et bien, qu’est-ce qu’elle dirait ? Elle n’en avait aucune idée. Elle haussa les épaules, et dit d’une mine un peu boudeuse :

-…je ne sais pas ce que je dirais. Mais je trouverais sûrement quelque-chose. Dis-moi…Est-ce que tu es différent lorsque tu es un loup ? Est-ce que tu oublies qui sont tes amis ?

La jeune fille se rapprocha de lui, jusqu’à n’être qu’à quelques centimètres de son visage. Elle afficha une mine soudainement triste, et ses yeux se mirent à briller, montrant des larmes naissantes. Elle ne savait pas trop ce qui lu arrivait, mais ce qui était sure, c’est qu’elle était morte d’inquiétude. Elle murmura, d’une voix tremblante :

-Et, lorsque tu te transformes, est-ce que ça fait mal ?

Oui. Tout ce qui lui importait dans tout ça, c’était de savoir s’ il souffrait.

Wiii j'ai enfin répondu!

-Ca me flatte que tu m’aies dit ça. Ca doit être dur de l’avouer, surtout que beaucoup de personnes ont horreur des loups-garous. Maintenant, je ne sais pas t’aider. Je ne sais vraiment pas ce que tu dois faire. Est-ce que tu as mis le personnel au courant de ta race ? Si oui, préviens-les simplement. Autrement, pars de l’école pour cette nuit. Si on demande où tu es, je dirais que…

Elle ne pouvait pas imaginer à quel point il lui avait été dur de lui révéler sa véritable nature. En général il invite des histoires complètement fausses pour justement éviter que tout le monde sois au courant. Mais Akiko était….différente sans qu’il ne sache pourquoi il savait qu’il pouvait lui faire confiance et qu’elle ne le trahirait pas. Il se doutait bien qu’elle ne saurait pas comment l’aider, mais il avait pris sa décision, il allait quitter l’école pour la nuit quitte à se faire porter pâle le lendemain matin. De toute façon personne ne remarquerais son absence.

-…je ne sais pas ce que je dirais. Mais je trouverais sûrement quelque-chose. Dis-moi…Est-ce que tu es différent lorsque tu es un loup ? Est-ce que tu oublies qui sont tes amis ?

Il aurait voulu sourire mais au vu de la situation il ne se le permit pas. Il ne devrait pas trop traîner. Il vit Akiko s’approcher doucement de lui mais il ne bougea pas attendant la suite des événements. Samael vit dans ses yeux sa tristesse et son inquiétude. Il regrettait amèrement de lui avoir avouer la vérité, car maintenant qu’elle venait de véritablement réaliser ce qu’il était elle avait peur. Peur de lui et de ce qu’il était capable de faire.

-Et, lorsque tu te transformes, est-ce que ça fait mal ?

Il lui fallut quelques secondes pour réaliser que ce n’était de lui qu’elle avait peur mais qu’elle avait peur pour lui. Décidément ce n’était vraiment pas une fille ordinaire. Là encore il se demandait s’il devait lui dire toute la vérité. Samael continuait de fixer Akiko, leurs visages étaient très proche et il pouvait sentir son souffle dans son cou.

-Hé bien pour être totalement franc, oui ça fait très mal. Lorsque je me transforme c’est comme si mon corps se déchirais…je ne me rappelle plus de rien, ni mes amis, ni où je suis même mon prénom je ne m’en rappelle pas. C’est une sensation assez dure à décrire mais je ne pense qu’a une chose :manger. Et pour ça je tuerais vraiment n’importe qui. Et je peux rien faire contre ça, c’est dans ma nature. Le pire c’est le matin lorsque je redeviens moi-même car je suis souvent…

Devait-il vraiment poursuivre ? Devait-il lui dire qu’il revenait à lui couvert de sang sans qu’il ne sache jamais d’où il vient. Et il comprenait totalement qu’elle ai peur, il était tellement diffèrent les soirs de pleine lune…Et qu’arriverait-il si un jour c’est à elle qu’il s’en prenait ? Tout compte fait il oublia cette hypothèse, il valait mieux ne pas y penser. Pas tout de suite du moins. Voyant que la pauvre Akiko voulait entendre la suite de son récit il poursuivit.

-Enfin bref à mon réveil je ne me rappelle jamais de rien et c’est assez gênant, surtout que je ne suis pas le seul loup-garou et que je ne sais jamais si je suis responsable de la mort de quelqu’un. Mais je n’y peux rien, je suis incapable de changer ce que je suis.

Ce n’était pas la première fois qu’il faisait fuir quelqu’un à cause de ça. C’était toujours un peu pareil, on apprenait qu’il était un Loup-Garou et en un instant plus personne n’osé s’approcher de lui, alors ce n’était pas aujourd’hui que ça changerait. C’était la vie d’un Loup-Garou et ceux qui faisait l’erreur de devenir ami avec l’un d’entre eux finissait inévitablement comme eux, des Loups-Garous.

Après quelques secondes de silence, Samael lui répondit :

-Hé bien pour être totalement franc, oui ça fait très mal. Lorsque je me transforme c’est comme si mon corps se déchirais…je ne me rappelle plus de rien, ni mes amis, ni où je suis même mon prénom je ne m’en rappelle pas. C’est une sensation assez dure à décrire mais je ne pense qu’a une chose :manger. Et pour ça je tuerais vraiment n’importe qui. Et je peux rien faire contre ça, c’est dans ma nature. Le pire c’est le matin lorsque je redeviens moi-même car je suis souvent…

Akiko le regardait, comme si elle ne croyait pas ce qu’elle avait entendu. Comme si son corps se déchirait…
Une boule se forma dans sa gorge, et des petites larmes brillèrent sur le coin de ses yeux. Il devait donc avoir terriblement mal… Il devait souffrir tellement !
Mais elle voulait savoir la suite, même si elle l’effrayait un peu. Car il est souvent quoi ? En sang ?
Elle avait lu un livre qui parlait de loup-garou. Mais elle l’avait rapidement déposé sur le coin de son lit, car les horreurs qui y étaient racontés semblaient trop irréelles. Les loups-garou, se retrouvaient souvent couvert de sang. Mais était-ce du sang humain ? Aucun ne le savait, lorsqu’ils se réveillaient…Ainsi commençaient l’histoire du livre qu’Akiko avait lu. Ignoble, faux et cruel.
Samael continua, mais sur une autre lancée qu’aurait cru la jeune fille :

-Enfin bref à mon réveil je ne me rappelle jamais de rien et c’est assez gênant, surtout que je ne suis pas le seul loup-garou et que je ne sais jamais si je suis responsable de la mort de quelqu’un. Mais je n’y peux rien, je suis incapable de changer ce que je suis.

La guérisseuse le regarda, dans les yeux. Elle se rendit compte à quel point leurs visages étaient proches, aussi du rouge monta à ses joues, mais elle secoua la tête, pour chasser son gêne.
Puis, elle sourit. Akiko lui prit une main, et la serra fort dans les siennes. Il avait des mains fortes, qui avaient sûrement fait beaucoup de victimes. Mais elle s’en fichait, et lui murmura :

-Ca m’est égal que tu tues des personnes. C’est dans ta nature et tu ne pourras jamais rien y changer. Mais, s’il venait à arriver quelque-chose…si tu as besoin de soin, de guérison…je suis là.

Après tout, elle était guérisseuse. Elle déposa un bisou sur sa joue, puis lâcha sa main….et trouva que la longueur de ses orteils devait être absolument mesurée aujourd’hui. Trop perdue dans ses pensées, trop prise dans le sujet, elle venait d’embrasser Samael. Bon, certes, sur la joue, mais ça la gênait quand même. Parfois, vraiment, elle n’étais pas douée.

» Akiko, sur le toit.
» Akiko Hana [Terminé]
» Samael est absent
» Samael Kilan ! [Terminé]
» Rencontre (Samael et Hitsaki)